HELDON « Electronic guérilla » (Disjuncta,1974)

La musique de Heldon (et son fondateur Richard Pinhas) est bien moins connue que celle de son compatriote Jean-Michel Jarre. Elle n’en est pas moins novatrice, cherchant depuis le début à marier philosophie, science-fiction et recherche sonore. Une recherche sonore dans laquelle sont étroitement mêlés guitare électrique (et toutes ses possibilités) et synthétiseurs, très influencée au début par le disque de Fripp Eno « No Pussy Footing ». Une influence nette dans le premier disque d’Heldon, mais que le groupe sera capable de dépasser par l’adjonction de chanteurs ou de voix d’écrivains ou de philosophes (Norman Spinrad, Gilles Deleuze…) collées sur la musique et par l’association et la collaboration avec la crème des musiciens de jazz et de rock français de l’époque (en particulier ceux de Magma). Heldon est intéressant aussi parce que le groupe s’inscrit dans une avant-garde cultuelle française post mai 68 dont l’aspect musical qu’il incarne, constitue un des aspects essentiels, bien que moins connus.

À écouter aussi : Heldon « It’s always rock’n roll » (Disjuncta, 1976)

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