KLAUS SCHULZE « Timewind » (Virgin, 1975)

Klaus Schulze, ancien batteur a, dans une première partie de sa vie professionnelle, été le spécialiste des nappes de clavier, au départ essentiellement d’orgue, mélangées à des collages d’instruments acoustiques ou de voix. Des collages parce qu’à cette époque les samplers (échantillonneurs) n’existaient pas, comme on peut l’entendre dans le disque qui l’a fait connaitre : Irrlicht, édité par la marque allemande Ohr qui soutenait aussi les débuts de Tangerine Dream. Très vite Klaus Schulze s’est emparé des synthétiseurs analogiques : des AKS, des moog, des ARP et l’orgue Farfisa dont Pink Floyd avait fait un des musts de l’empreinte sonore psychédélique. Timewind, créé à la suite et plus maitrisé que les précédents albums, est exemplaire dans la façon dont Klaus Schulze traite les nappes, ici dans un mélange extraordinaire de différentes sonorités synthétiques soutenues par des séquenceurs. Un disque hypnotique dont la subtilité dans l’entremêlement des timbres et la richesse de la palette sonore se redécouvrent à chaque nouvelle écoute.

À écouter aussi : (Irrlicht, Ohr, 1972)

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